Common Insight est un projet du musicien Pablo Coudrin. Fortement influencées par la culture folk, ses chansons sont basées pour la plupart sur des arpèges de guitares, dont la répétition hypnotique s'accompagne de plages ambiantes contemplatives.
Tout est fait dans une chambre, avec quelques micros et instruments sur place. 

Sur scène, Common Insight est accompagné par Jean-Loup Dutoit (également présent sur un des morceaux de l’album) pour réarranger ses compositions, et tenter de transmettre l'intimité de ses chansons. 

Julien Anglade alias G.L.A.D est un artiste pluridisciplinaire, autodidacte dans toutes les disciplines et complet par l’étendue de ses capacités. Par la diversité de ses inspirations, et l’envie de multiplier les collaborations, il cherche perpétuellement à dépasser ses limites artistiques. Julien Anglade le fait à fond, entièrement, ou ne le fait pas. Inspiré par des artistes comme Hiatus Kaiyote, Kimbra ou Moses Sumney, G.L.A.D est né secrètement au lendemain d’une société assombrie par la pandémie. Porté par la douceur et des valeurs fortes envers le vivant, G.L.A.D considère que sa sphère intérieure et le monde qui l'entoure sont sources d'inspiration et d’élévation.

G.L.A.D se dévoile au grand public en 2021 avec un EP éponyme. Il propose un style musical aux sonorités acoustiques et électroniques, teintées d’influences de hip-hop, de jazz et de soul afro-américains. 

Son deuxième EP, GLAD II, est une inspiration directe de ses voyages et de musiques du monde. C’est un album à trois langues, naviguant du chant au slam, accompagné de chœurs frôlant le gospel. Après une expérience d’action culturelle dense en immersion dans l’Inde du sud, il est sélectionné par les iNOUïS du Printemps de Bourges en 2024 pour représenter les couleurs du Centre-Val de Loire, où il est établi, et il débute l’écriture de son troisième EP, à paraître en fin d’année 2024.

GRIFE c’est un duo féministe, émeutier et DIY, en face-à-face : des riffs rock, des mélodies inspirées de la tradition orale et populaire, une poésie en français chantée sur des rythmes invitant à s’ensauvager. Un mélange punk et explosif qui peuple la scène derrière des instruments rauques survolés par des voix qui s’empuissancent, résonnent comme des ruines de cathédrales, des corps-canifs qui se jettent dans le vide.

Folle messe et bal des émotions, La Ciguë prend ses racines dans les Chapelles abandonnées du Berry.

Inspiré·es par leur terre natale, Chloé (GRANDE) et Étienne (Toukan Toukan) revisitent les danses folkloriques. Entre chants atemporels et bourrées endiablées, l’harmonie des cordes s’ancre dans la lourdeur des peaux, les effets s’empilent et distordent l’acoustique des sons pour réveiller l’âme des mauvaises graines.

Seule la passion permet de surmonter la flemme. Sulka en est la preuve.

Suite à la découverte d’un autotune souvent triste, il sort en avril 2023 un EP qui indique son état d’esprit : « Je finirai demain ». Et pourtant, seulement quelques mois plus tard, il réitère avec un projet encore plus abouti qui sonne comme une étape dans la canalisation de sa paresse : « J’ai plus trop sommeil ». Jusqu’où alors ce regain d’envie saura le porter pour la suite ? Il laisse quelques indices sur ses volontés d’en offrir de plus en plus.

Originaire de Tours, lui-même ne sait plus s’il y trouve de l’inspiration ou si la simplicité et le calme de son studio seront à jamais suffisant. Il est temps d’en sortir mais « Y a tout qui crame ». Marqué étant jeune par les flows envolés de Columbine, plus tard par la mélancolie et la versatilité d’un Zed Yun Pavarotti, il propose aujourd'hui une musique bourrée d’émotions excellemment décrites, magnifiées par des compositions ambitieuses. Désormais, Sulka ne remet plus les choses à demain.

Avec une extrême douceur et subtilité, Sulka dépeint les recoins les plus sombres de son cerveau avec une justesse déconcertante. Entre noirceur et délicatesse, ses morceaux font l’effet d’une pommade, ils soignent autant qu’ils plombent. Bien loin d’un pathos brut et pesant, Sulka parle de la souffrance, de son essence-même et des émotions extrêmes qu’elle nous procure. L’artiste la livre sans détours, avec subtilité et charisme.

Sur scène, le voile se lève ou pas sur le mystère ambiant généré par la pop sombre et urbaine de Sulka. Ce dernier laisse passer la lumière qui s’échappe de sa tanière, le cœur sur la main et dosant chaque mot, contrasté par des productions plus que lourdes et impactantes. Le public le comprend vite : avec Sulka, cette douceur ne partira jamais, même aux portes des ténèbres.

Trifouille1er est le projet solo de musique électronique du saxophoniste Théo Secheppet (Jumbo System, Les Pompiers, La Compagnie du Coin). Depuis un an, la volonté de proposer un univers visuel pendant les lives l'a amené à solliciter un ami, Victor Martin, pour travailler sur un dispositif original : une scénographie avec six télés cathodiques sur lesquelles les images sont modifiées en temps réel. « Super Onanisme Machine » est le résultat de cette collaboration : webcams qui filment le public, show lumière, images génératives, synthés modulaires.